Ce week-end, je me suis rendu à Avignon visiter l’exposition « Je crois aux miracles », organisée pour les 10 ans de la Collection Lambert.
La collection Lambert a ouvert ses portes dans un ancien hôtel particulier en juin 2000 sur l’initiative d’Yvon Lambert. Le collectionneur a ainsi mis en dépôt sa collection personnelle, soit plus de 350 œuvres des années 60 à aujourd’hui. La collection s’est depuis bien agrandie puisqu’elle compte à présent plus de 1200 références en peinture, photographie ou vidéo.
Exposition après exposition, le musée est désormais connu internationalement, et a permis à de nombreux artistes d’exposer leurs œuvres.
« Dix ans c’est à la fois bien peu mais beaucoup pour un bilan, et juste assez pour montrer de quoi la Collection Lambert est capable tant d’un point de vue artistique, culturel, dynamique, touristique et surtout économique. » Yvon Lambert
L’exposition «Je crois aux miracles » reprend les grandes thématiques de la collection depuis ses débuts avec ces trois mouvements phares, l’Art Minimal, l’Art conceptuel, et le Land Art.
De nombreux artistes y exposent actuellement leurs œuvres, comme le jeune artiste Mircea Cantor et son jeu avec les lettres "LOVE" de Robert Indiana ; mais aussi l’artiste indienne Shilpa Gupta qui a représenté au travers d’une « file indienne » un travail sur la communication: "le dialogue et les foules souvent isolées dans la rumeur permanente du monde et d’une politique trop arbitraire."
On retrouve aussi Douglas Gordon et son installation vidéo,Anna Gaskel, Dennis Oppenheim,Fernand Léger, Loris Gréaud, Louise Lawler, Carl Andre, Kim Sooja,Isabel Heimerdinger, Nan Goldin…
La liste n’est pas exhaustive mais vous l’aurez compris, cette exposition regorge de trésors artistiques tous plus passionnants les uns que les autres.
La liste n’est pas exhaustive mais vous l’aurez compris, cette exposition regorge de trésors artistiques tous plus passionnants les uns que les autres.
Vue de l’exposition :de gauche à droite : Louise Lawler, Carl Andre (au sol), Sol LeWitt (sur le mur), Kim sooja (au sol). (Photographie Pascal Martinez)
Christian Boltanski
Aperçu de l'exposition de Nan Goldin
Comme le dit Eric Mézil, Commissaire de l’exposition, cette exposition est la preuve que l’art contemporain peut jaillir de presque rien !
Et pour finir un mot d’Yvon Lambert :
« Si le directeur et son équipe croient aux miracles, ils me savent suffisamment influençable pour y croire à mon tour quelque soit l ‘épilogue de cette aventure déjà reconnue comme unique dans le paysage culturel français et international. Et cela personne ne pouvait y croire, personne ne peut désormais la retirer, comme un miracle qui ne se produit qu’une fois. »
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